🌑 SOUL REQUIEM — ÉPISODE 57 : Le Rapport de Ranka
La nuit tombe sur la forteresse des démons. La lune éclaire à peine les murailles infinies de pierre noire et de fer. Ranka, encore marqué par son affrontement contre Kaito et les raijin, avance lentement dans un couloir silencieux. Ses pas résonnent faiblement, mais le silence est oppressant.
Il arrive enfin devant une porte massive, sculptée de symboles démoniaques. Son cœur bat la chamade. Il sait ce qui l'attend derrière cette porte. D'un geste hésitant, il frappe trois fois.
> Ranka (d'une voix tremblante) : « Maître… j'ai… fait mon rapport… »
Un silence lourd répond à sa voix. Puis, une aura glaciale se répand dans la pièce. Kaelith Azariel, le Roi des Démon, est assis là. Mais il n'a pas l'apparence d'un monstre. Il a pris la forme d'un garçon humain, vêtu simplement, assis dans une chambre élégante. En bas, on peut entendre une famille discuter, innocente, sans savoir qu'un souverain des démons se cache sous cette façade.
Les yeux de Ranka se posent sur lui. Kaelith lève lentement son regard vers le démon, et d'un coup, son visage se déforme. Des veines sombres apparaissent, ses yeux deviennent rouges sang, et sa voix d'adulte résonne comme un tonnerre.
> Kaelith : « RANKA… RANKA… RANKA… »
Ranka recule d'un pas, un frisson glacé lui parcourt le dos. Il crache du sang sous la pression de cette présence écrasante.
> Kaelith : « As-tu accompli ce que je t'avais ordonné ? »
> Ranka (tremblant) : « Je… je n'ai pas pu… je n'ai rien trouvé… »
Kaelith se lève lentement, et l'air devient encore plus pesant. D'un simple regard, les vitres de la chambre explosent en éclats autour d'eux.
> Kaelith : « Tu oses me dire que tu as éliminé un raijin… et tu te considères en sécurité ?! Tu n'as même pas idée de ce qu'il reste à faire. Un seul raijin, et tu t'en vantes… alors que trois chasseurs de niveau Akanami étaient à ta portée. »
Ranka sent son corps trembler sous l'adrénaline et la peur. Kaelith avance d'un pas, et la pièce semble se resserrer autour de lui.
> Kaelith : « RANKA… RANKA… RANKA… »
Chaque syllabe est comme un coup de massue. Le souffle de Ranka se bloque, il tombe à genoux, ses veines éclatent légèrement, et il crache encore du sang.
> Kaelith : « L'un de ces chasseurs… même… il t'a transpercé… et tu oses revenir ici, vivant ? Maintenant, va-t-en. »
Ranka n'ose pas regarder le démon directement. Il recule et sort de la pièce, en silence. Alors qu'il descend l'escalier pour quitter la maison, le père humain du garçon, encore inconscient de la présence de Kaelith, entre dans la pièce. Ranka disparaît avant que le père puisse le voir.
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🌌 La détermination de Ranka
Dans la forêt proche de la forteresse, Ranka s'arrête devant un arbre et trouve un katana planté dans le sol. Sans réfléchir, il le saisit et le brise en deux d'un coup de poing furieux.
> Ranka : « Je te retrouverai… Nori… tu paieras… »
Il serre les dents, le regard rempli de haine et de détermination. Son corps est couvert de cicatrices, mais son esprit est plus fort que jamais.
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🏡 Le message de Kaito
Pendant ce temps, au village de Kaito, Ren se rend au domicile du petit frère du défunt raijin. L'enfant l'attend, le visage encore marqué par la perte de son frère. Ren s'accroupit pour être à sa hauteur et lui transmet les derniers mots de Kaito.
> Ren : « Ton frère voulait que tu continues à te battre… à ne jamais baisser les bras. Il croyait en toi… alors maintenant, tu dois être fort, pour lui, et pour tout le monde. »
Les larmes roulent sur les joues de l'enfant. Ren sent le poids de la responsabilité peser sur lui, mais il sait que le monde des chasseurs ne peut pas se permettre de faiblir.
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🌠 Épilogue de l'épisode
Ranka disparaît dans l'ombre, Kaelith observe le monde en bas à travers ses yeux rouges, et Ren serre les poings en pensant à Kaito et au combat à venir.
Le pays entier murmure encore le nom de Kaito. Les raijin et chasseurs de tous niveaux savent que le véritable danger est loin d'être terminé.
L'épisode se termine sur un plan de la forteresse de Kaelith, enveloppée par la nuit, et le vent qui souffle comme un avertissement : la guerre contre les démons n'en est qu'à ses débuts.
